Spécialités: Analyse biologique

Etude Xac03 : étude évaluant la définition de la signature immunosuppressive des cancers du col de l’utérus et l’analyse des différents mécanismes impliqués dans cette immunosuppression. [essai en attente d'ouverture] L’infection par Papillomavirus Humain de haut risque (HR-HPV) est le principal facteur de risque de cancer du col de l’utérus. Des études récentes montrent que les cancers liés à une infection à HR-HPV sont associés à un état d’immunosuppression et à l’absence de réponse des cellules T. Ces mécanismes favorisent l’évolution vers un cancer et la progression de celui-ci. L’objectif de cette étude est de définir la signature immunosuppressive des cancers du col de l’utérus et d’analyser les différents mécanismes impliqués dans cette immunosuppression à partir d’échantillons biologiques. Les résultats obtenus devraient permettre l’identification de nouveaux marqueurs pronostiques et ou de nouvelles cibles thérapeutiques pour la prise en charge des patientes ayant un cancer du col de l’utérus. A l’occasion du prélèvement ganglionnaire laparoscopique et/ou l’examen sous anesthésie générale réalisé dans le cadre du bilan d’évaluation pré-thérapeutique initial, les patientes auront deux prélèvements cervicaux à l’anse diathermique. Dans le même temps, les patientes auront un prélèvement sanguin. Les patientes seront revues selon le rythme habituel classiquement recommandé dans le cadre du suivi post-thérapeutique d’un cancer du col avec un suivi clinique régulier et une réévaluation régulière par imagerie abdomino-pelvienne. Les patientes seront suivies pendant 5 ans et auront une visite à 2, 3 et 5 ans.

Essai en attente

Etude ChemRad : étude de cohorte visant à déterminer si des profils enzymatiques de réparation de l’ADN sont associés à une réponse aux traitements par radiothérapie et par chimiothérapie chez des patients ayant un cancer des voies aéro-digestives supérieures (ORL). Les cancers épidermoïdes sont la forme la plus répandue de cancers des voies aéro-digestives supérieures (ORL). Le choix du traitement dépend entre autre du stade de la maladie. Les stratégies thérapeutiques peuvent mettre en jeu une intervention chirurgicale, chimiothérapie, radiothérapie, utilisées seules ou combinées. Aucune des stratégies existantes n’a prouvé sa supériorité à ce jour. Des biomarqueurs seraient utiles pour aider les médecins à choisir la meilleure stratégie thérapeutique en prédisant une réponse à la chimiothérapie et à la radiothérapie. Ces traitements exercent leur action en induisant des erreurs au niveau de l’ADN des cellules tumorales du patient et seraient à l’origine de résistance au traitement. L’analyse des voies de réparation de l’ADN impliquées dans la résistance induite par la chimiothérapie ou la radiothérapie pourrait offrir une bonne stratégie pour identifier des biomarqueurs ou des indicateurs de réponse au traitement. L’objectif de cette étude est de montrer l’existence d’un lien entre le profil enzymatique des systèmes de réparation de l’ADN et la réponse aux différents traitements de radiothérapie ou de chimiothérapie chez des patients ayant un cancer ORL. Des biopsies tumorales sous anesthésie locale à l’inclusion, au 21ème jour de traitement et cas de récidive ou de traitement inefficace seront réalisées spécifiquement pour l’étude. Des prélèvements sanguins à l’inclusion, au 2ème jour, 5ème jour en cas de traitement par chimiothérapie ou au 6ème jour en cas de traitement par radiothérapie seront réalisés spécifiquement pour l’étude. Une étude complémentaire sera aussi réalisée et des prélèvements supplémentaires seront effectués au 21ème jour de traitement et en cas de récidive ou de traitement inefficace. Les patients seront suivis tous les 2 mois pendant la 1ère année puis tous les 3 mois selon les pratiques habituelles du centre. Des visites supplémentaires dans le cadre de l’étude seront effectuées à 4 mois, 1 an et 1 an et demi et jusqu’à 2 ans suivant la fin du traitement.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions